Charcuterie pour diabétiques et recettes IG bas

Charcuterie : tradition et modération

La charcuterie regroupe les produits à base de viande de porc, de volaille ou d’autres viandes transformées, comme le jambon, le saucisson, les pâtés ou les rillettes. Appréciée pour son goût et sa convivialité, elle fait partie des spécialités régionales françaises. Toutefois, pour les personnes diabétiques ou celles qui surveillent leur index glycémique, la charcuterie doit être consommée avec vigilance en raison de sa richesse en graisses et en sel.

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Atouts de la charcuterie

• Bonne source de protéines animales, rassasiantes.
• Large variété de produits, de la viande séchée aux préparations cuites.
• Produits conviviaux, souvent au cœur des repas festifs ou apéritifs.
• Certains produits maigres (jambon blanc découenné, filet de dinde) peuvent s’intégrer dans une alimentation équilibrée.

Points de vigilance

• Produits souvent riches en graisses saturées, en sel et parfois en sucres ajoutés.
• Consommation excessive associée à un risque cardiovasculaire accru.
• Présence de nitrites et additifs dans de nombreuses charcuteries industrielles.
• Accompagnements classiques (pain blanc, chips, sauces) souvent à IG élevé.

Adapter la consommation de charcuterie

• Privilégier les charcuteries maigres : jambon blanc découenné, filet de dinde, viande des Grisons.
• Limiter la consommation à une portion occasionnelle (50 à 70 g).
• Éviter les charcuteries grasses comme le saucisson sec, les rillettes ou le pâté de campagne en excès.
• Accompagner de crudités ou d’une salade plutôt que de pain blanc.
• Favoriser les versions artisanales sans nitrites et moins salées lorsque c’est possible.

Tableau nutritionnel indicatif (jambon cuit découenné, 100 g)

Exemple d’une charcuterie maigre couramment consommée. Fibres non incluses dans les glucides totaux.

Conseils pratiques

• Réserver la charcuterie aux occasions et ne pas en consommer quotidiennement.
• Associer toujours avec une grande quantité de légumes pour équilibrer le repas.
• Éviter l’association charcuterie + pain blanc + alcool, qui alourdit fortement le profil glycémique et calorique.
• Privilégier des produits de qualité, sans additifs et à teneur réduite en sel.

À retenir

• La charcuterie, bien que savoureuse, doit être consommée avec modération, surtout en cas de diabète.
• Les choix de produits maigres et sans additifs permettent une meilleure intégration dans l’alimentation.
• L’équilibre global du repas (crudités, pain complet, portion contrôlée) est essentiel pour limiter les risques.

Sources

Table Ciqual (ANSES) pour les données nutritionnelles ; Fédération Française des Diabétiques pour les repères alimentaires ; recommandations de Santé publique France sur la consommation de charcuterie.

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Ce contenu est informatif et ne remplace pas l’avis d’un professionnel de santé. Pour un suivi adapté, consulter un diététicien.

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